Probablement entre 818 et 834, les reliques de Saint-Jacques le Majeur, sont découvertes à Compostelle, en Galice, aux confins du finisterre Espagnol. Les difficultés rencontrées par les chrétiens pour se rendre en Terre Sainte, ainsi que le symbole que l'apôtre Jacques représente dans la Reconquista attirent l'attention de l'Occident sur ce tombeau, qui devient un des pèlerinages majeurs dès la fin du 1er millénaire.
L'apôtre Jacques fut l'un des intimes du Christ durant sa vie terrestre. Il fait partie de ceux auxquels il révéla sa gloire divine... et ses peurs, avant de mourir.
C'est sur la mer de Galilée, alors qu'il pêche en compagnie de son frère cadet, le futur évangéliste Jean, qu'il entend l'appel du Christ. Il abandonne sa barque et rejoint un destin qui en fera l'un des témoins privilégiés de l'Evangile. Zélateur ombrageux, qui n'hésitera pas à menacer les Samaritains des foudres du ciel, pour leur attitude envers Jésus, il sera décapité en Palestine, vers 41-44, sur l'ordre d'Hérode Agrippa, lors des premières grandes persécutions contre les communautés chrétiennes. L'iconographie le représente essentiellement sous trois formes :
- l'apôtre servus Dei, le plus souvent en majesté,
- le pèlerin avec la coquille, emblème du sanctuaire de Saint-Jacques, à laquelle vont s'ajouter la besace et le bourdon
- le chevalier matamore, monté à cheval et chassant les infidèles de son épée, rempart de la foi et enseigne de l'ordre militaire de Saint-Jacques.
En 1945, le monde se réveillait d'un cauchemar qui avait dépassé les limites de l'horreur. Le 16 novembre, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) était créée par le concert des nations. Son objectif : construire la paix dans l'esprit des hommes, à travers l'éducation, la science, la culture et la communication, le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe de langue ou de religion.